Les règles d’isolement pour les salariés ont été adaptées en raison de la covid-19, et notamment de la récente vague Omicron en France. Plusieurs situations se distinguent. On fait le point.
Le salarié positif à la Covid-19
Le salarié doit, si possible, télétravailler.
A défaut, il doit s’isoler 7 jours s’il est vacciné, 10 jours s’il ne l’est pas.
Pendant cet isolement, le salarié est en arrêt de travail dérogatoire. Il perçoit à ce titre les indemnités journalières, ainsi que le complément employeur.
Le salarié positif est en principe contacté par l’Assurance maladie via la Plate Forme Contact Tracing, ou par SMS. En cas d’arrêt de travail, l’employeur transmet un signalement à l’Assurance maladie via la DSN ou une attestation de salaire.
Le salarié cas contact
Le salarié cas contact vacciné peut rester au travail. Il peut aussi, si possible, télétravailler.
A défaut de schéma vaccinal complet, il doit s’isoler et télétravailler (si possible). A défaut, il bénéficie d’un arrêt de travail dérogatoire de 7 jours.
En cas d’arrêt de travail, un test est réalisé à 5 ou 7 jours. Si le résultat est négatif, le salarié reprend le travail.
Le salarié parent
Plusieurs situations peuvent se rencontrer.
- L’enfant est cas contact.
S’il a moins de 12 ans, il continue d’aller à l’école.
S’il a entre 12 et 16 ans, et ne justifie pas d’un schéma vaccinal complet, il ne va pas à l’école. L’un des deux parents peut alors bénéficier de l’activité partielle. S’il justifie d’un schéma complet, il peut néanmoins aller à l’école.
- L’enfant, âgé de moins de 16 ans, est positif.
Il ne va pas à l’école. L’un des deux parents peut alors bénéficier de l’activité partielle.
- La classe de l’enfant de moins de 16 ans ferme.
L’un des deux parents peut là aussi bénéficier de l’activité partielle.
